Comment rattraper un point faible ?
Il est important de définir qu’est-ce qu’un point faible. On a tous des muscles qui se développent plus rapidement que d’autres en utilisant les mêmes techniques. Beaucoup d’athlètes expliquent, qu’ils ont tout fait pour rattraper leurs points faibles.
Cela dit il existe bien des techniques différentes afin de rattraper un point faible. Il ne faut pas confondre muscles non travaillé (mollet, jambes souvent), et les muscles en retard, dû à un point faible.
• Le “faux” point faible sera facilement résolu avec un travail plus homogène et une révision de votre programme d’entrainement.
• Un vrai point faible est un muscle que l’on travaille sans relâche sans réussir a le développer a la mesure du travail effectuer. Nous avons tous des muscles qui prennent du retard par rapport à l’évolution générale.
Mais ce qui ne veut pas dire qu’il est moins fort, tout un paradoxe… Et souvent en période de sèche, ils sont les premiers à fondre (cataboliser/ Turn-Over).
Un problème s’ajoute à cela, le manque de pumping! En effet la congestion est moindre, ce qui veut dire que les hormones et les nutriments qui circulent dans votre sang seront moins afflués dans vos muscles.
Il est à noter, que nous avons tous une partie du corps plus développé que l’autre que ce soit le bas ou le haut. Ce problème est souvent génétique, et du à notre passé sportif. En effet pour donner un exemple simple, j’ai pratiqué pendant des années du cyclisme et Vtt en compétition plus jeune, et il en ressort que j’ai une facilité à travailler le bas de mon corps, même si je n’ai jamais négligé le travail du haut de mon corps, mais ces nombreuses années d’entraînement m’ont permis d’établir un terrain favorable.
Priorité sur les muscles en retard
La méthode la plus connue est tout simplement d’entraîner en priorité le ou les muscles en retard.
• En effet ce n’est que en augmentant le volume de travail du ou des muscles en retard, qu’on pourra le ou les stimuler afin de rattraper ces points faibles.
Ainsi on augmentera le nombre de séries sans augmenter le nombre de répétitions et on fera attention à augmenter les charges au fur et à mesure pour assurer une progression.
• On pourra notamment les entraîner en début de séance pour avoir plus de tonus musculaire afin d’être le plus efficace possible.
Je commence mes séances jambes toujours par une pré-fatigue de mes ischios-jambiers qui ont un retard flagrant en rapport à mes quadriceps, du à mes nombreuses années de cyclisme.
Les techniques d’intensification
• La pré-fatigue est aussi une bonne solution. Si vous avez une faiblesse aux pectoraux, l’astuce serait de faire un exercice d’isolation pour démarrer, par exemple des écartés avec haltères ou à la poulie vis à vis, et enchaînez la série immédiatement avec le développé couché.
Grace à cette pré-fatigue, Vos pectoraux seront déjà épuisés et les autres muscles stabilisateurs ne seront pas le facteur limitant et vos pectoraux pourront aller jusqu’à l’échec
• Les Rest-pause peuvent aussi d’atteindre une intensité de travail supérieure.
Les secrets des pro
Si ces techniques ne suffisent pas il va falloir développer différentes techniques afin de pouvoir choquer le muscle. À l’entraînement lorsque nous travaillons un muscle, il catabolise (les fibres cassent etc…) puis ce catabolisme ralenti pour faire place à l’anabolisme. C’est pourquoi l’apport de nutriment de qualité est essentiel (protéine, créatine, glucides etc…) Lorsque nous nous reposons, le muscle travaillé se reconstruit petit à petit, il grossit! Cet aspect est essentiel.
• En effet, l’importance du repos est primordiale dans la récupération et le phénomène de construction des muscles. L’astuce ici serait d’attribuer plus de repos à nos muscles en retard les jours qui suivent leur entraînement, afin de leur donné le plein potentiel de croissance musculaire. Si vous avez un point fort, levé le pied sur ces trainings, et concentrez-vous sur les points faibles, ainsi ils auront plus d’énergie pour leur évolution.
• Autre point à voir comme nous l’avons vu plus haut dans l’article, dans la mesure où le muscle point faible est moins irrigué, l’astuce serait d’effectuer des contractions spontanés volontaire afin d’affluer plus de sang dans ce muscle qui est en manque cruel de nutriment et divers hormones qui favoriserait sa croissance. Cet aspect va directement nous amène aux séries longues de vascularisation.
• Les fameuses séries de 100. Le but étant d’augmenter les capacités d’oxydations des muscles sollicités. C’est à dire aider à oxyder les graisses! Tous les pratiquants de culture physique sont habitués à s’entraîner sur des séries courtes, ce qui a pour conséquence que leur organisme utilise facilement le glycogène sanguin et moins les graisses.
Ainsi la stratégie des “100 répétitions” consiste à stimuler notre capacité à brûler les graisses. Mais pas seulement, en effectuant des séries aussi longue, nous allons booster notre capacité à affluer le sang dans les muscles sollicités, déclenchant par la même occasion une meilleure congestion, donc l’apport de nutriments, et hormones. Cette technique ne s’appliquera que sur certains exercices. Lorsque vous travaillerez sur un groupe musculaire défini (dos, biceps, pectoraux etc…) effectué une série de 100 répétitions sur votre point faible.
L´électro-stimulation une technique pour stimuler la contracture
L´électro-stimulation est une méthode d´apprentissage moteur ayant pour but de sentir le muscle se contracter. Cibler les muscles à travailler avec des exercices en série longue, ainsi à travers des programmes bien spécifiques, vous pourrez à travers l’electro-stimulateur, rattraper petit à petit vos point faible. Le seul inconvénient en reste le coût.